Ces dernières années, les échanges de dette pour la conservation ou encore dette contre nature ont été promus dans des espaces internationaux tels que les sommets du G20, les Conférences des Parties à la Convention sur la diversité biologique (CDB) et sur le changement climatique, ainsi que, plus récemment, lors de la IVe Conférence internationale sur le financement du développement (Séville, juillet 2025).

Au sein de ces instances, des responsabilités communes, bien que différenciées, ont été reconnues quant aux causes et aux impacts du changement climatique et de la perte de biodiversité, les pays industrialisés, principalement du Nord, étant identifiés comme les principaux responsables. Or, au lieu d’assumer cette responsabilité et d’affecter les fonds promis à la lutte contre la pollution, à la restauration des écosystèmes et au soutien des communautés impactées, on recourt une fois encore au mécanisme de la dette extérieure érigée en instrument de domination, de contrôle et de profit financier.

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