L’Amazonie, plus grand massif tropical de la planète, s’étend sur neuf pays sud-américains et concentre à elle seule plus de 10% de la biodiversité mondiale (1). Son écosystème capte chaque année des milliards de tonnes de CO₂, agissant comme un bouclier naturel face aux dérèglements climatiques. Mais aujourd’hui, ce puits de carbone pourrait bien devenir une véritable bombe à retardement. Près de 17% de sa surface a déjà été détruite. À 20 ou 25%, les scientifiques estiment qu’un point de bascule irréversible pourrait être atteint (2). La forêt commencerait alors à s’assécher, perdant sa capacité à se régénérer et relâchant davantage de carbone qu’elle n’en absorbe.
COP30 : l’Amazonie convoque le monde à son chevet
